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L'embryologie comme preuve de l'évolution

L'embryologie fournit des preuves de parenté entre des groupes d'organismes aujourd'hui très divergents. Les mutations dans l'embryon peuvent avoir des conséquences tellement importantes chez l'adulte que la formation de l'embryon tend à être conservée. Par conséquent, les structures qui sont absentes dans certains groupes apparaissent souvent au stade embryonnaire et disparaissent une fois la forme juvénile ou adulte atteinte. Par exemple, tous les embryons de vertébrés, humains compris, présentent des fentes branchiales et des queues à un certain stade précoce de leur développement. Ces structures disparaissent chez les adultes des groupes terrestres mais persistent chez les adultes des groupes aquatiques tels que les poissons et certains amphibiens. Les embryons des hominidés, humains compris, présentent au cours de leur croissance une queue qui disparaît à la naissance.

Diagramme montrant trois stades de développement de l'embryon chez le poisson, la salamandre, la tortue, le poulet, le mouton et l'homme. Au premier stade, tous les embryons ont une apparence très similaire. Ils ont une structure simple avec une partie arrondie à une extrémité et à l'autre une partie ressemblant à une queue qui s'étend et s'enroule en forme de C. Au deuxième stade, les embryons de poisson et de salamandre se sont redressés pour prendre une forme de tube, avec une tête à une extrémité et une queue à l'autre. Les autres embryons ont gardé leur forme initiale, mais ont grandi et présentent maintenant des excroissances de membres. Au troisième stade, les embryons présentent des caractéristiques distinctives : le poisson a des nageoires, la salamandre a des petites jambes et une longue queue, la tortue a une carapace sur le dos, et le poulet a un bec. L'embryon de mouton et l'embryon humain se ressemblent encore, mais l'embryon humain a une forme de crâne arrondie et des pieds avec cinq orteils distincts.