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La réparation de l'ADN

L'ADN fragmenté (fragmenté artificiellement ou partiellement dégradé) a généralement des extrémités collantes, ce qui indique qu'un brin est plus long que l'autre (voir figure 1).

Deux brins d'ADN, chacun montrant un exemple de type d'extrémité d'ADN, franches pour le premier et collantes ppour le second. Le premier brin d'ADN a la séquence T, C, C, T sur le squelette supérieur et la séquence A, G, G, A sur le squelette inférieur. Dans l'exemple de l'extrémité franche, l'ADN est coupé verticalement pour former deux fragments, chacun ayant une paire de bases T A et une paire de bases C G. Le second brin d'ADN a la séquence G, A, A, T, T, C sur le squelette supérieur et la séquence C, T, T, A, A, G. Dans l'exemple de l'extrémité collante, la fragmentation commence entre G et A sur le squelette supérieur, se poursuit verticalement, puis horizontalement entre les quatre paires de bases A T et T A, puis à nouveau verticalement pour se terminer entre A et G sur le squelette inférieur. Cela crée deux fragments : l'un composé du squelette supérieur A, A, T, T et de la paire de bases C G terminale, et l'autre composé de la paire de bases G C de départ et du squelette inférieur T, T, A, A.

Figure 1 : ADN à extrémités franches avec les deux brins de même longueur, et ADN à extrémités collantes avec un brin plus long que l'autre.

L'ADN à extrémités collantes se lie facilement aux ADN à extrémités collantes complémentaires. Pour empêcher cela, nous devons les transformer en ADN à extrémités franches (voir figure 1). L'une des étapes de la préparation des échantillons SNG consiste à réparer ces extrémités collantes et à créer de l'ADN à extrémités franches. C'est important pour l'étape suivante, la polyadénylation.

Voir aussi : Les enzymes de réparation des extrémités