La procédure de l’électrophorèse sur gel
Dans l’électrophorèse sur gel, une électrode positive est placée à une extrémité de la couche de gel et une anode négative à l'autre. La couche de gel est constituée à une extrémité de petits puits où sont chargés les fragments d'ADN et le mélange de réactifs (étape 1, figure 1).
L'ADN est chargé négativement. Lorsqu'un courant traverse le gel, l'ADN se déplace à travers les pores du gel vers l'électrode positive (étape 2, figure 1). Les petites molécules d'ADN se déplacent plus rapidement à travers le gel que les grandes. Cette différence dans la vitesse de migration est à l'origine de la séparation par taille des fragments (étape 3, figure 1).
Après l'électrophorèse, on visualise l'ADN qui apparaît sous forme de "bandes" groupées de fragments d'ADN de même longueur. Seule une grande quantité d'ADN (des millions de copies) peut être visualisée avec cette méthode (étape 4, figure 1).
Les tailles des échantillons d’ADN peuvent être estimées en comparant la distance avec l'échelle d'ADN ("marqueur génétique" dans la figure 1).
Figure 1 : Des fragments de différentes longueurs provenant d'une réaction PCR sont appliqués sur un gel. Les fragments se déplacent à une vitesse et sur une distance relativement à leur taille : les petites molécules d'ADN plus se déplacent dans le gel plus rapidement et plus loin que les grandes.